30/05/2020
Terre, Lune et Soleil
une œuvre sur toile en coton
Format 50X50
réalisée à l'acrylique avec un fond au Gesso
réflexion poétique
Est-ce le jour ?
Est-ce la nuit ?
Arinitti,
Déesse – Soleil,
S’interroge
Chausse ses lunettes
Observe cette terre
Ensommeillée
Ce silence lunaire
L’interpelle
Soupçonne
Séléné
y-aurait-il
anguille sous roche …
Ô ciel, mon ami
Partenaire allié
Quelle est cette foudre
Folie-à-lier
Qui sourde sur cette terre !
Texte et Tableau Sylvie GRICH
Adhérente Adagp, Tous droits réservés
poetische Reflexion
Ist es der Tag?
Ist es die Nacht?
Arinitti,
Göttin - Sonne,
Fragt sich
Setzt ihre Brille auf
Beobachtet die Erde
Verschlafen
Diese Stille des Mondes
Fordert ihn heraus
Vermutet
Selene
Könnte es sein, dass
ein Aal unter dem Felsen ...
O Himmel, mein Freund
Verbündeter Partner
Was ist das für ein Blitz?
Wahnsinn zu Verbündeten
Der auf dieser Erde dämmert!
S.GRICH
04/05/2020
Voici un Tableau réalisé à l'acrylique sur une toile en lin, - 50 X60 - préalablement structuré au gesso et travaillé ensuite à la feuille d'or.
Il appartient à la série " Or et Nuances de rouge" et s'intitule "Rêve d'Amour"
Alors pourquoi tant de rouge et d’or, de faste et de dorures, comme un hymne à l’amour en cette période si particulière « le confinement » que nous vivons tous et qui nous amène inévitablement à repenser nos vies, nos habitudes, nos objectifs de vie, à prioriser ce qui, à nos yeux, est important.
Comme :
- Les liens affectifs : L'amour, la tendresse, l'amitié ....
- Les liens sociaux : le partage, la solidarité, l'entraide, la communication .....
Et Que cette situation nous confronte aussi à nos peurs, individuelles et collectives, au jugement moral, aux attitudes sociales et sociétales ainsi qu’à ses dérives.
Alors que le cœur broie de la colère, la rumine, la mastique, la déverse sur qui passe par inadvertance sur son chemin, qu’il soit réel ou virtuel, via les réseaux sociaux
Alors que ce cœur, jadis grotte de marbre, s’effrite aux grains des maux de son intériorité, devient sable fin, semoule égrenée, lambeaux de charpie
Que l’esprit tente de saisir, de comprendre la versatilité des âmes qui l’entourent, s’empilent et s’agglutinent à son espace vital, aspirent son oxygène
Que l’âme éternue ses soupirs à l’infinitude du néant, crache ses postillons contre les parois de verre de son miroir de glace, mouche sa peine à grande rasade
Et que toutes ces perturbations viennent secouer et fragiliser notre intérieur.
Et bien parce que !
Parce que la vie ne se compose pas de droites verticales ou horizontales mais de courbes sinusoïdales, non périodiques, aléatoires et répétitives, ou pas ;
et qu’une remise en cause personnelle salutaire s’impose car elle permet de nous faire avancer, de faire face à l’adversité et finalement de mieux se connaître soi-même ;
de garder en éveil ses sens au sensible et sa flamme intacte.
Parce que la vie pétille comme des bulles de champagne, qu’elle est effervescence et couleur de miel, qu’elle a besoin d’être nourri avec tendresse, amour, douceur et délicatesse pour construire un demain plus serein ; j’ai donc voulu regarder cette situation sous un autre angle plus lumineux et positif.
Voici les quelques poèmes et musiques, source de mon inspiration
Jean-Roger CAUSSIMON
Sur un vœu de Paul Eluard
« Toute caresse, toute confiance se survivent !»
Ces mots tout simples de lumière
Paul Eluard les a écrits
Mots plus fervents que la prière
Et plus éclatants que le cri…
Ils sont plus forts que l’invective
Que la violence ou le mépris
Ils ont jailli comme l’eau vive
Le cœur y parle avant l’esprit…
« Toute caresse, toute confiance se survivent !»
Où sont les lendemains qui chantent
Et ce bonheur toujours promis ?
Dans les cités indifférentes
Chacun croit voir ses ennemis…
Mais si, par hasard, il arrive
D’entrevoir un regard ami
Parmi tant d’ombres fugitives
Que ce regard soit retransmis….
« Toute caresse, toute confiance se survivent !»
Pour la berceuse maternelle
La voix du père, en la maison
Et pour le souvenir de celles
Qui t’aimaient plus que de raison
Que rien ne parte à la dérive
Et que le bonheur d’un instant
Sur un ciel d’avenir, s’inscrive
Et resplendisse avec le Temps….
« Toute caresse, toute confiance se survivent !»
"La tristesse n'est qu'un mur entre deux jardins"
" Le désir est la moitié de la vie; l'indifférence est la moitié de la mort"
" Quand vous vous serez dépassé, vous désirerez avec davantage d'ardeur:
vous aurez faim d'une faim plus dévorante; et vous aurez soif d'une plus grande soif"
Khalil GIBRAN
Pablo NERUDA
Ne pas être serait être sans que tu sois,
sans que tu passes au cœur du midi traversé
pareille à la fleur bleue, et sans que tu chemines
plus tard à travers les briques et le brouillard,
sans cette lumière que tu portes en ta main
lumière d’or que nul autre ne saurait voir,
et dont nul n’a su peut-être qu’elle croissait
comme le commencement rouge de la rose,
sans que tu sois, enfin, sans que tu sois venue
brusque, stimulante, pour connaître ma vie,
rafale de rosier, et froment du vent,
et dès lors moi je suis parce que toi tu es,
et dès lors toi tu es, moi je suis et nous sommes,
par amour je serai, tu seras, nous serons
"Le sommeil a pris ton empreinte
Et la colore de tes yeux"
"Elle se penche sur moi
Le cœur ignorant
Pour voir si je l'aime
Elle a confiance elle oublie
Sous les nuages de ses paupières
Sa tête s'endort dans mes mains
Où sommes nous
Ensemble inséparables
Vivants vivants
Vivant vivante
Et ma tête roule en ses rêves."
Paul Eluard
https://www.youtube.com/watch?v=nvmOoSFhhJ4
https://www.youtube.com/watch?v=k4MPB2wX7CM
14/04/2020
Le Théâtre de la vie
Au Théâtre d’un Monde Forteresses
Fier de ses torchères, Factices
culte des Mânes agréées
écuries Financières, empiriques
Dominé - Us devenues
Dii manes des-figurés Cirrus-Cumulus
l’ Homme, Maître du Tout, Cochenilles
de sa citta voulut Trabutinas
sculpter l’Uni –Vers, Manniparas
se repaître de Sa Terre Collagénose
balanstiquer Théos. Licence
Prit à son propre piège Cirrhose cérébrale
d’une vie déconfite cireuse
Se fit meurtrissure collabée
Cumulus – Exonium Collapsus
Fut contraint de s’emmurer con - in - Fine
Et de sa lucarne contempler tristesse
La Beauté de l’UNIVERS, Notre vraie richesse
Cette mouvance perpétuelle, La déesse des lumières
Qui de son chant, de ses Ondes prophétesse
Transcende l’âme, le cœur, l’esprit professe
Claironne sa RAISON à l’être la sagesse
A Être source Vitale du vivant
Flamme enthousiaste Bonheur
Au Nectar de la Vie Amour
Accorde sa lyre Humilité
au DIApason du meurtri Attention
pour que d’une commune sollicitude Compassion
Synergie Osmose et Symbiose L’universalité de sa musicalité
s’harmonisent rayonne et vibre de son horti
par ces mots lui déclare son Amour : chant d’allégresse, onde cosmique.
« Ne balanc’tique pas l’aminche qui t’a à la chouette* » L’Amour !
Texte et Aquarelle
Sylvie GRICH.
Aquarelle, 40 X 50, réalisée sur papier toilé.
Poésie à double sens de lecture : verticale et ou horizontale.
*Déclaration d’amour raconté en français et en argot par Marcus dans l’argot tel qu’on le parle
02/04/2020
21/03/2020
Le Chœur honore, Ah ! Ah !
Le Saint en son Siège
de la vie ruse,
couronne ses dictats,
confine la vie,
masque ses sous - rit
Ô sourires souillés,
dans ses souliers
le simple se soûle
se rue, s’étale à corps et à prix,
vide les étals, vire ses Us.
Que de chinoiseries
pour un Pé-cule , devenu culte,
écoulé, écroué, acculé
à changer ses coutumes.
Ô coutumier de la rue
d’un rot vous fûtes
à un rustre con-finement astreint,
simple comme un virus
un corps à corps avec la peur.
Pensées disloquées
la peur-panique
guide la raison déconfite
fait de sa réflexion
Mille confettis
corrobore le Saint-Siège
dans son état de siège.
L’invisibilité du regard
occulte l’immonde hissé
de toutes pièces de sa main.
Morale lissée
verbalise le sans-abri.
La faute à qui ?
A qui voudra !
A l’acquis du bien
du bien – bienséant
L’être du bien
Bien des choses…
Regard de paria :
caresse pas mon chien
C’est la guigne que tu portes !
Ton regard s’écarte
le porte loin devant
ignore l’être devenu
spectre humain.
Moi, Moi, Moi
Toi, Toi, Toi
Non Toi, pas Moi !
J’ai peur
Sauve qui peut !
Moralité, l’associé - tait
Mortalité, le T - tue
Réalité, le C - tu ? tue.
06/03/2020
VENDU
La lumière du silence
Dame Motus, âme vagabonde, vêtue de sa robe brodée de regards hagards et sertie d’un iris embué, murmure l’intériorité de sa surdi-mutité.
Sidération d’un nuage écume de pensées, l’esprit contemplatif, terre en friche asséchée, se suspend à l’infinitude de l’espace-temps, filtre le souffle des crochetées en pause, au théâtre de la vie s’absente.
Le magma des sens, vague fétide, consume de l’intérieur le cœur jusqu’à son épicentre, érode ses roches ignées, les tasse et les cimente, laissant poindre un dôme de sel.
Le corps vidé de son substrat flotte en apesanteur, transpire ses non-dits ; tel un écho aphasique soupire son désir de rejoindre le siège du champ du cinabre et qu’un rai de lumière vienne coudoyer cette obscurité engourdie.
La Sensible, fée aux yeux de chevêche, perçoit et sonde la tonalité de la pluralité des silences, se hasarde à l’envi au cœur de ce mutisme vaporeux et révèle la musicalité de ses ressentis au corps bercé du chant de Dame nature.
Une goutte de lumière perle et ruisselle le paillis de l’âme, l’alimente de son essence, la parfume de yin-yang et engendre son fluide.
L’esprit irrigue les veines du corps, exhorte le champ d’élixir à la floraison du cœur, dépose en chemin ses scories, s’allège de ses silences, se laissant emporté par le souffle vital. L’âme frétille de ses sensations, ausculte la conscience de l’esprit, avec le cœur cousine. Le prisme du regard estompe la grisaille et élargit son champ de vision, s’illumine au merveilleux des rayons du soleil. L’aurore lève enfin son voile, révèle la beauté lumineuse de l’univers.
Tout devient frissons, bruissements, pépiements, gazouillis, fourmillements ; mélodie apaisante de l’harmonie d’un monde en émoi.
Le feu de paille se gorge de sève, déploie ses joncacées, forme un paillet, nid tiède et douillet au cœur du vivant. La genestrolle teinte l’horizon de sa douceur pastel et tiède aux couleurs d’une aurore renaissante , assemble les perles argentées aux reflets d’or, illumine la vue.
Corps et âme s’entrelacent, sympathisent avec le cœur.
Le silence de la vie s’éveille, se conjugue et se fait symphonie du monde.
Sylvie Grich.
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