Gens-Visages - J'envisage

22/08/2021

Gens-Visages  -  J'envisage

Gens-Visages    -     J'envisage

 

Réalisé sur papier toilé 230g/m²

Encres et sève de chélidoine

 

Gens – Visages ; J’envisage

 

À écouter les pies jacasser toujours plus fort au fur et à mesure qu’elles s’invitent et explorent le jardin car elles y ont repéré victuailles alléchantes, je me mets à sourire.
Me vient à l’esprit l’idée que la peur s’exprime au son et à l’intensité de ces jacassements, que c’est une manière de la surmonter, de prendre le risque pour elles, d’effrayer l’autre, un chat prédateur devenant par ces simulacres « de qui criera le plus fort, vaincra » agneau. 


Dans un premier temps, le chat s’apprête à la chasse, pense riposte, puis se tapit se faisant minaude pour ramper et finalement rentrer fissa en sa demeure, lieu sécure*.
De fait, le chat ne s’attaque que rarement aux pies ou à plus gros que lui.


N’est-ce-pas similaire à la situation du patient accablé par l’annonce d’un protocole tellement lourd qu’il en perd la capacité à (se) poser des questions et subit sans comprendre l’annonce et ce qui suit, se laisse faire et manipuler ?

 

 

Gens - Visages     -   J'envisage

 

Réalisé sur papier toilé 230g/m²

Encres et sève de chélidoine

 

 

Gens – Visages ; J’envisage

 

 

À écouter les pies jacasser toujours plus fort au fur et à mesure qu’elles s’invitent et explorent le jardin car elles y ont repéré victuailles alléchantes, je me mets à sourire. Me vient à l’esprit l’idée que la peur s’exprime au son et à l’intensité de ces jacassements, que c’est une manière de la surmonter, de prendre le risque pour elles, d’effrayer l’autre, un chat prédateur devenant par ces simulacres « de qui criera le plus fort, vaincra » agneau. 


Dans un premier temps, le chat s’apprête à la chasse, pense riposte, puis se tapit se faisant minaude pour ramper et finalement rentrer fissa en sa demeure,

lieu- sécure*.
De fait, le chat ne s’attaque que rarement aux pies ou à plus gros que lui.


N’est-ce-pas similaire à la situation du patient accablé par l’annonce d’un protocole tellement lourd qu’il en perd la capacité à (se) poser des questions et subit sans comprendre l’annonce et ce qui suit, se laisse faire et manipuler ?


L’être, de révolte intérieure, de mutisme extérieur, serait pris au piège de sa propre sidération qui voudrait qu’il fasse sans protester, s’exécute en un temps compressé, comprimé ; le laps de temps nécessaire à la réflexion étant rangé dans le tiroir aux oubliettes.


Ors, chaque être a le pouvoir de dire oui ou non à un protocole, d’évaluer et de décider selon ses critères, ses ressentis, sa conception de vie. 
Dire oui ou non.
 Dire oui à ceci mais non à cela !
 De poser ses conditions pour se prendre en charge, prendre une part active au changement qui est le sien.

 

Cette attitude se retrouve finalement dans de nombreux domaines, qu’il s’agisse du domaine personnel, professionnel ou familial.

  
Étonnant comme la Nature nous éveille et nous éclaire sur notre propre nature.
La question qui se pose alors est comment sortir de cette zone refuge pour devenir acteur de notre vie, redevenir conscient de nos actes ou inerties et envisager d’être à part entière acteur de nos choix.


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*Lieu sécure :  en hypnose thérapeutique, il est demandé au patient de choisir un lieu sûr qui induit le calme et la sécurité. Il peut être imaginaire ou réel, passé ou actuel. L’objectif est de créer un conditionnement, un déclencheur qui suscite une réaction automatique à partir d’une image ou  d’un mot clé, afin que le patient puisse se sentir bien rapidement.
Ce lieu sûr, aussi appelé lieu-sécure, ancrage, signe-signal, peut aussi servir de refuge, dans lequel le patient pourra revenir durant la séance , quand les réactions dues à l’exposition au traumatisme sont trop fortes.

 

 


Menschen - Gesichter; Ich kann mir vorstellen

 

Als ich höre, wie die Elstern immer lauter schnattern, weil sie den Garten erkunden, weil sie etwas Leckeres entdeckt haben, muss ich lächeln.
Mir kommt der Gedanke, dass die Angst durch das Geräusch und die Intensität dieses Schnatterns ausgedrückt wird, dass es ein Weg ist, sie zu überwinden, das Risiko für sie einzugehen, den anderen zu erschrecken, eine Raubkatze, die durch diese Simulakren zu einem Lamm wird, "wer am lautesten schreit, wird gewinnen". 


Zuerst bereitet sich die Katze auf die Jagd vor, überlegt sich, ob sie sich rächen soll, dann verkriecht sie sich und kehrt schließlich schnell in ihr Zuhause, einen sicheren Ort*, zurück.
In der Tat greift die Katze nur selten Elstern oder Tiere an, die größer sind als sie selbst.


Ist dies nicht vergleichbar mit der Situation des Patienten, der von der Ankündigung eines so schwerwiegenden Protokolls überwältigt wird, dass er die Fähigkeit verliert, sich Fragen zu stellen, und sich unterzieht, ohne die Ankündigung und das Folgende zu verstehen, und sich manipulieren lässt?


Das Wesen, von der inneren Revolte, vom äußeren Schweigen, würde von seiner eigenen Verblödung gefangen, die ihm gefällt, zu tun, ohne zu protestieren, in einer komprimierten Zeit auszuführen, komprimiert; die Zeit, die für die Reflexion notwendig ist, wird in die Schublade des Vergessens gelegt.


Aber jeder Mensch hat die Macht, zu einem Protokoll ja oder nein zu sagen, es nach seinen Kriterien, seinen Gefühlen und seiner Lebensauffassung zu bewerten und zu entscheiden. 
Ja oder Nein zu sagen.
 Ja zu diesem und nein zu jenem zu sagen!
 Bedingungen schaffen, um die Verantwortung zu übernehmen, um aktiv an der Veränderung teilzunehmen, die ihnen gehört.


Diese Einstellung ist in vielen Bereichen zu finden, sei es im privaten, beruflichen oder familiären Bereich.  

 
Es ist erstaunlich, wie die Natur uns aufweckt und uns über unsere eigene Natur aufklärt.
Die Frage ist, wie wir aus dieser Zufluchtszone herauskommen, um ein Akteur unseres Lebens zu werden, uns unserer Handlungen oder unserer Trägheit bewusst zu werden und zu erwägen, ein vollwertiger Akteur unserer Entscheidungen zu sein.


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*Sicherer Ort: In der therapeutischen Hypnose wird der Patient gebeten, einen sicheren Ort zu wählen, der ihm Ruhe und Sicherheit vermittelt. Sie kann imaginär oder real, vergangen oder gegenwärtig sein. Ziel ist es, eine Konditionierung zu schaffen, einen Auslöser, der eine automatische Reaktion auf ein Schlüsselbild oder -wort hervorruft, so dass sich der Patient schnell wohl fühlt.
Dieser sichere Ort, auch sicherer Ort, Anker, Zeichen genannt, kann auch als Zufluchtsort dienen, zu dem der Patient während der Sitzung zurückkehren kann, wenn die Reaktionen aufgrund der Traumaexposition zu stark sind.

 

 

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