Lumière à l'ombre des solitudes

20/04/2021

Lumière à l'ombre des solitudes

« Je te rappelle que nombre de ces sentiments et réflexions ne me vinrent que plus tard, après avoir vécu et appris certaines choses alors inconnues de moi. Mais permets-moi de te répéter que le temps dépose successivement ses couches transparentes sur ce qui a été et qu’à travers ce verre grossissant, tu discernes mieux la vérité sur tes illusions passées – à moins que, une fois encore, tu n’en accumules de nouvelles. »
« La peine, telle une brume matinale, se dissipe lentement à mesure que s’accumulent les soucis de la journée, et la douleur s’atténue pour la simple raison que la vie exige son dû - comme un brin d’herbe qui crève l’asphalte dans son élan vers le soleil et l’espoir. »  Angel Wagenstein « le Pentateuque »


Réflexion poétique :


La nuit s’illumine
Le jour s’assombrit.

 

J’ouvre les paupières,
La pluie diluvienne
D’un monde en friche
Inonde mon regard.

 

Je ferme les paupières,
Il neige des souvenirs ;
Mille étoiles de poussières
Chatouillent mes illusions.

 

Je cligne des yeux,
Les nuages paressent
Derrière le doux soleil 
Des espoirs fébriles.

 

Je ferme les paupières,
Mon cœur se noie

 

« Je te rappelle que nombre de ces sentiments et réflexions ne me vinrent que plus tard, après avoir vécu et appris certaines choses alors inconnues de moi. Mais permets-moi de te répéter que le temps dépose successivement ses couches transparentes sur ce qui a été et qu’à travers ce verre grossissant, tu discernes mieux la vérité sur tes illusions passées – à moins que, une fois encore, tu n’en accumules de nouvelles. »
« La peine, telle une brume matinale, se dissipe lentement à mesure que s’accumulent les soucis de la journée, et la douleur s’atténue pour la simple raison que la vie exige son dû - comme un brin d’herbe qui crève l’asphalte dans son élan vers le soleil et l’espoir. »  Angel Wagenstein « le Pentateuque »


Réflexion poétique :


La nuit s’illumine
Le jour s’assombrit.

 

J’ouvre les paupières,
La pluie diluvienne
D’un monde en friche
Inonde mon regard.

 

Je ferme les paupières,
Il neige des souvenirs ;
Mille étoiles de poussières
Chatouillent mes illusions.

 

Je cligne des yeux,
Les nuages paressent
Derrière le doux soleil 
Des espoirs fébriles.

 

Je ferme les paupières,
Mon cœur se noie
En ton jardin solitaire
Saupoudré de feuilles mortes.

 

J’ouvre les paupières
Sur ce monde en jachère,
Hume la lassitude transpirante
Des esprits brisés devenant fous.

 

Je ferme les paupières ;
Souffle le vent, Brise la bise,
La brume dissipe les blessures.
Il neige des pétales printaniers.

 

Je soulève mes paupières,
 Et ouvre mes yeux teintés
De ta douceur océane ;
Au jardin de tes alluvions
Ton azur nourrit mon âme.

 

La nuit s’éteint,
Le jour s’illumine.
La vie lentement chemine.

 

S.GRICH 
Texte et photo , tous droits réservés – Adagp.

 

Musique écoutée:  Jardin secret -  Adagio

 

https://youtu.be/nNL9Lole-iE

 

Deutsche Übersetzung :

 

"Ich erinnere Sie daran, dass viele dieser Gefühle und Überlegungen erst später zu mir kamen, nachdem ich bestimmte, mir damals unbekannte Dinge erlebt und gelernt hatte. Aber lassen Sie mich Ihnen noch einmal sagen, dass die Zeit ihre durchsichtigen Schichten auf das legt, was gewesen ist, und dass Sie durch dieses Vergrößerungsglas die Wahrheit Ihrer vergangenen Illusionen besser erkennen können - es sei denn, Sie sammeln wieder einmal neue an. "
"Der Kummer, wie ein Morgennebel, löst sich langsam auf, wenn sich die Sorgen des Tages ansammeln, und der Schmerz lässt nach, aus dem einfachen Grund, dass das Leben sein Recht einfordert - wie ein Grashalm, der durch den Asphalt knirscht, wenn er der Sonne und der Hoffnung entgegeneilt. " Engel Wagenstein "Der Pentateuch"


Poetische Reflexion:


Die Nacht leuchtet auf
Der Tag verdunkelt sich.

 

Ich öffne meine Augenlider,
Der sintflutartige Regen
Von einer öden Welt
Flutet meine Augen.

 

Ich schließe meine Augenlider,
Es schneit Erinnerungen;
Tausend Sterne aus Staub
Kitzeln meine Illusionen.

 

Ich blinzle mit den Augen,
Die Wolken faulenzen
Hinter der sanften Sonne 
Von fieberhaften Hoffnungen.

 

Ich schließe meine Augenlider,
Mein Herz ist am Ertrinken
In deinem einsamen Garten
Besprenkelt mit toten Blättern.

 

Ich öffne meine Augenlider
auf dieser brachliegenden Welt,
Riechen Sie die schweißtreibende Müdigkeit
Von gebrochenen Gehirnen, die verrückt werden.

 

Ich schließe meine Augenlider;
Blasen Sie den Wind, brechen Sie die Brise,
Der Nebel vertreibt die Wunden.
Es schneit Frühlingsblüten.

 

Ich hebe meine Augenlider,
 Und öffne meine getönten Augen
Mit deiner ozeanischen Süße;
Im Garten Ihrer Anschwemmung
Dein Azur nährt meine Seele.

 

Die Nacht verblasst,
Der Tag wird heller.
Das Leben geht langsam weiter.

 

S.GRICH 
Text und Foto , alle Rechte vorbehalten - Adagp.

 

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