Résistance sous tensions

19/01/2021

Résistance sous tensions

Résistance sous tensions

 

Réalisée sur carton entoilé

35 X 27

Encres et spatules

 

 

« « J’écris en m’attardant sur les mots, comme devant des vitrines où je ne verrais rien, et ce qui m’en reste, ce sont des demi-sens, des quasi-expressions, telles les couleurs d’étoffes à peine aperçues, des harmonies entrevues et composées de je ne sais quels objets. J’écris en me berçant, comme une mère folle berçant son enfant mort. »
« il est des moments où la vacuité éprouvée à se sentir vivre atteint l’épaisseur de quelque chose de positif. » F. Pessoa

 

Réflexion poétique

 

Résistance sous tensions ; Plaidoyer- Plaie noyée 

 

Le temps s’effiloche au gré des mesures dissonantes. 
L’humain a beau détricoter et démêler les nœuds redondants
 de cette mêlée devenue mélimélo jugulant,
Il Nage dans la mélasse gluante
 de l’abscons déni de ses gouvernants,
son âme rame dans la spirale des palabres assommantes 

 

 

 

Résitance sous tensions

 

Réalisée sur carton entoilé

35 X 27

Encres et spatules

 

 

« « J’écris en m’attardant sur les mots, comme devant des vitrines où je ne verrais rien, et ce qui m’en reste, ce sont des demi-sens, des quasi-expressions, telles les couleurs d’étoffes à peine aperçues, des harmonies entrevues et composées de je ne sais quels objets. J’écris en me berçant, comme une mère folle berçant son enfant mort. »
« il est des moments où la vacuité éprouvée à se sentir vivre atteint l’épaisseur de quelque chose de positif. » F. Pessoa

 

 

Réflexion poétique

 

 

Résistance sous tensions ; Plaidoyer- Plaie noyée 

 

Le temps s’effiloche au gré des mesures dissonantes. 
L’humain a beau détricoter et démêler les nœuds redondants
 de cette mêlée devenue mélimélo jugulant,
Il Nage dans la mélasse gluante
 de l’abscons déni de ses gouvernants,
son âme rame dans la spirale des palabres assommantes 
et finit par perdre le fil de ses esprits liants


L’Art et la culture resteront au rebut.
Un rébus épure sans autre but et issue
Que d’écumer d’éventuels parjures,
Un équarrissage de ces âmes et esprits hirsutes
Devenues impures comme un nouveau virus 
à combattre ,telle une sédition séditieuse mise à Nu.

 

 Ô cachez cet Art que je ne saurais voir !
La culture est promise à belle sépulture !!

 

« Bonnes et mauvaises langues 
Prétendent que le mal est bien fait,
Ainsi, le faux, le négatif
Obligent la vie à se haïr » *

                          
Bras ballants, l’être tendre tente de résister au tourbillon de la tourmente
se laisse doucement aspirer par la spirale vertigineuse de cette débâcle accablante 
du Non-Sens d’un Essentiel défini par des ignorants
Lesquels, Maille après maille, taillent une bataille sans faille ;
Une pelote devenue côte de maille -fer de lance- pour les Arts.

 

« en souvenir d’un fauve au ralenti maté dompté
 On prend des chaînes pour limites
On cultive l’art d’être heureux
On s’appuie de temps en temps 
Sur le levier complaisant du bien
On met de l’eau dans son soleil »*

 

Noyer sa peine – raviver la flamme

 

Face aux Lances acérées,
 emprisonné dans les circonvolutions
 d’un variant de circonstance,
 l’artiste s’élance et plonge, 
sans masque ni tuba,
 dans les profondeurs de l’océan de son âme,
 Explore les fonds marins 
à la recherche d’anti-sèches 
aux encres couleur de corail.

 

Raviver le sourire de sa motivation, voilà son Essentiel ! 

 

Oh, diantre , quel est ce dard qui de son pic lui ravive soudain la flamme et enfle sa créativité ?
Serait-ce un nouveau virus ?

 

plaie noyée  -  cirque  d’une évolution - révolution 

 

L’artiste rince ses méninges,
Attise son libre-arbitre, 
Dégaine spatules et peintures,
son imaginaire vrombit.

Il pince le nez de l’aigle nageur et railleur
Lui fait queue de pie et  queue de poisson,
Scelle son cheval de bataille et, vaille que vaille,
Entame une valse circulaire à contresens .


Evincer les têtards, faire jaillir le nectar de son imaginaire
 Voilà son but !

 

« Mes yeux, objets patients, étaient à jamais ouverts sur l’étendue des mers où je me noyais. Enfin une écume blanche passa sur le point noir qui fuyait. Tout s’effaça. »*  


Patiemment, l’artiste rassemble ses encres 
ancre l’œuvre du temps aux couleurs de l’océan
De strate en strate, reconstitue ses croûtes,
De sa spatule stipule sa résistance,
Trace la circonférence de son Essentiel
Pour rendre la tête à sa destinée
Et que vivent les Arts !
 


-    Mais comment diantre faîtes-vous pour préserver cette flamme que nous ne parvenons à éteindre ?


-    Vous maniez avec une grande dextérité La langue de bois, du langage creux aux promesses vides et tout ceci avec une certaine dose d’empathie bien finement simulée.

     Je vous  le concède, ce n’est point à la portée de tous !
     Mais voyez-vous, il y a un Art qui n’est point à votre portée !
     La rage du ventre vide, jamais vous ne connaîtrez,
     Et jamais non plus n’y accèderez !
     C’est le privilège des Artistes nés
     Que de faire un pied de nez
     Aux têtards prétentieux
     Qui mésestiment les Arts !

  
 « On a dit que partir des choses et de leurs rapports pour étudier scientifiquement le monde, ce n’est pas notre droit, c’est notre devoir. Il aurait fallu ajouter que ce devoir est celui même de vivre, non pas à la manière de ceux qui portent leur mort en eux et qui sont déjà des murs ou des vides, mais en faisant corps avec l’univers, avec l’univers en mouvement, en devenir.


Que la pensée ne se considère pas seulement comme un élément moteur, comme un élément panique, comme un élément universel, les rapports entre les choses étant infinis. »*

 

Sylvie Grich tous droits réservés

 

*Paul Eluard : extrait de « La Vie immédiate
**épure : l’ensemble de lignes ou de points que l’on trace sur un plan pour résoudre un problème de géométrie descriptive, pure ou appliquée
Epurement : exclusion pour cause politique ou autre.

 

Musique écoutée: à découvrir!

 

https://youtu.be/SyBEMRyt6Qg

 

 

Übersetzung

 


"Ich schreibe, indem ich bei den Worten verweile, wie vor Schaufenstern, wo ich nichts sehen würde, und was mir davon übrig bleibt, sind Halbsinne, Quasi-Ausdrücke, wie die Farben von kaum gesehenen Stoffen, Harmonien, die sich aus ich weiß nicht welchen Gegenständen zusammensetzen. Ich schreibe schaukelnd, wie eine verrückte Mutter, die ihr totes Kind schaukelt. »


"Es gibt Zeiten, in denen die Leere des Lebensgefühls die Tiefe von etwas Positivem erreicht. "F. Pessoa

 

Poetische Reflexion

 

Widerstand unter Spannung; Plädoyer - Verschüttete Wunde 

 

Die Zeit wird mit dissonanten Messungen aufgerollt. 
Egal wie gut Menschen die redundanten Knoten entwirren 
 dieses Handgemenge, das zu einem Jongliergerangel geworden ist,
Er schwimmt in klebriger Melasse
 der abstrusen Verweigerung seiner Machthaber,
seine Seele rudert in der Spirale des langweiligen Palavers 
und verliert am Ende den Faden seiner bindenden Geister


Kunst und Kultur bleiben auf dem Müllhaufen.
Ein Rebus , mit keinem anderen Ziel und Ausweg,
als einen eventuellen Meineid abzuschöpfen,
Ein Rendering dieser zotteligen Seelen und Geister.
Wûrde unrein wie ein neuer Virus 
wie ein aufrührerischer Aufwiegler im Nackten zu kämpfen.

 

 O verbirg diese Kunst, die ich nicht sehen kann!
Kultur ist ein Versprechen für ein gutes Begräbnis!

 

"Gute und schlechte Zungen 
Tun Sie so, als sei der Schaden schon angerichtet,
So wird die falsche, die negative
Zwingt das Leben, sich selbst zu hassen."*

                          
Die Arme baumelnd, versucht das zarte Wesen, dem Wirbelwind des Getümmels zu widerstehen
wird langsam in die schwindelerregende Spirale dieses überwältigenden Debakels hineingesaugt 
der von Unwissenden definierte Non-Sense eines Essentials
Was, Stich für Stich, für eine makellose Schlacht sorgt;
Aus einer Kugel wurde eine Stichrippe - Speerspitze - für die Kunst.

 

"In Erinnerung an ein gezähmtes Rehkitz in Zeitlupe.
 Wir nehmen Ketten für Grenzen
Wir kultivieren die Kunst, glücklich zu sein.
Von Zeit zu Zeit lehnen wir uns aneinander an 
Am nachsichtigen Hebel des Guten
Du hast Wasser in deine Sonne getan."*

 

Den Kummer ertränken - die Flamme neu entfachen

 

Den scharfen Speeren gegenüberstehen,
 gefangen in Windungen
 aus einer Vielzahl von Umständen,
 hebt der Künstler ab und taucht ein, 
ohne Maske oder Schnorchel,
 in den Tiefen des Ozeans seiner Seele,
 Erforscht  den Meeresboden 
auf der Suche nach Anti-Trocknungsmitteln 
mit korallenfarbigen Tinten.

 

Das Lächeln seiner Motivation wiederzubeleben, das ist sein Essential! 

 

Meine Güte, was ist das für ein Stachel, der von seinem Höhepunkt plötzlich die Flamme neu entfacht und seine Kreativität entflammt?
Könnte es ein neuer Virus sein?

 

ertrunkene Wunde - Zirkus der Evolution - Revolution 

 

Der Künstler Spült sich das Hirn aus,  
rührt seinen freien Willen an,
und nimmt seine Waffen aus,
Seine Phantasie brummt.

Er kneift dem Adlerschwimmer in die Nase und spottet
Er wedelt mit dem Schwanz 
Versiegelt Sein Steckenpferd und 
Startet einen Kreiswalzer in die entgegengesetzte Richtung.  


 die Kaulquappen beseitigen, den Nektar der Phantasie sprudeln lassen.
 Das ist seine Aufgabe!

 

"Meine Augen, geduldige Gegenstände, waren für immer offen für die Weite der Meere, in denen ich ertrank. Endlich zog ein weißer Schaum über den fliehenden schwarzen Fleck. Alles verblasste."*  


Geduldig sammelt der Künstler seine Tusche... 
verankert das Werk der Zeit in den Farben des Ozeans
Von Schicht zu Schicht baut er seine Krusten neu auf,
Sein Spatel gibt seine Beständigkeit vor,
Verfolgt den Umfang seines Essentials,
Um den Kopf seiner Bestimmung zuzuführen
Und Lebe die Künste!
 


- Aber wie um alles in der Welt bewahren Sie diese Flamme, die wir nicht auslöschen können?


- Sie gehen mit großer Fingerfertigkeit mit der hölzernen Zunge um, von der hohlen Sprache bis hin zu leeren Versprechungen und das alles mit einem gewissen Maß an fein simulierter Empathie.

Zugegeben, es ist nicht für jeden etwas!
Aber Sie sehen, es gibt eine Kunst, die nicht in Ihrer Reichweite liegt!
Die Wut auf nüchternen Magen werden Sie nie erfahren,
Und Sie werden auch nie dort ankommen!
Das ist das Privileg von geborenen Künstlern,
die Nase zu prätentiösen Kaulquappen zu rümpfen
Wer die Künste verkennt!

  
 "Es ist gesagt worden, dass es nicht unser Recht, sondern unsere Pflicht ist, die Dinge und ihre Berichte zu benutzen, um die Welt wissenschaftlich zu untersuchen. Man hätte hinzufügen sollen, dass diese Pflicht gerade die Pflicht ist, zu leben, nicht in der Art derer, die ihren Tod in sich tragen und die bereits Mauern oder Leerstellen sind, sondern indem sie eins werden mit dem Universum, mit dem Universum in Bewegung, im Werden.
Dieser Gedanke betrachtet sich nicht nur als treibende Kraft, als panisches Element, als universelles Element, wobei die Beziehungen zwischen den Dingen unendlich sind. »*

 

*Paul Eluard: Auszug aus "La Vie immédiate" (Das unmittelbare Leben)
**Scheibe: die Menge der Linien oder Punkte, die auf einer Ebene gezeichnet werden, um ein Problem der darstellenden Geometrie, rein oder angewandt, zu lösen.
Ausschluss: Ausschluss aus politischen oder anderen Gründen.

 

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